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[EV][LT] La soirée d'intégration improvisée
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Dim 10 Fév - 13:51
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Lieu précis : Salle de jeux de détente commune de Saint François.
Date et heure : 5 février 2019 ; 14h10
Résumé : Pour fêter l'arrivée de Samui, Eloane et Sally, Simon est sorti acheter des snacks avec son ami Jean-Jacques. Sylvelie a accepté de leur prêter la salle, pour organiser une petite fête de bienvenue. Jean-Jacques a déposé des cartes d'invitation dans toutes les chambres de Saint François.
Personnages : Jean-Jacques Jacot-Descombes, Simon Centenaire, Sylvelie Scrope, PNJ pensionnaires, joueurs.
Statut : Event : seul les inscrits pourront y participer.
Tours : Tours
Titre du RP : La soirée d'intégration improvisée
URL : ###
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Dim 10 Fév - 13:55
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Description :

La salle réservée par Simon et Jean-Jacques était assez grande pour contenir une vingtaine de personne. Très allongée, on pouvait deviner l'accès à un placard, au fond à droite. Pour Simon, ça ressemblait plus à un renfoncement particulièrement profond à gauche. Dans se renfoncement trônait une imposante table ronde, ayant pile la bonne taille pour entrer, entourée de chaises confortables. Le grand espace à l'avant accueille un billard et un babyfoot, chacun d'un côté de la pièce. Au fond, contre le plus petit mur -celui qui était plus près de la porte-, était installé un petit piano. La porte, bien centrée sur son mur, était entourée d'une immense bibliothèque sur mesure, débordant de jeux de société.

Simon s'est occupé de disposer des sodas et des snacks sur la table ronde, avec quelques verres et des serviettes. Une enceinte Bluetooth a été posée sur le piano, jouant diverses musiques au gré des envies de monsieur Centenaire. Sylvelie s'était installée un fauteuil entre la table et le billard.

Les tours :

Vous pouvez jouer à volonté (double post interdis) entre vous jusqu'au prochain tour. Vous avez donc soixante-douze heures pour arriver dans la salle et commencer vos inter-actions.
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Sally Whispers
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Pouvoir : [Passif] Quand on regarde Sally, on voit la personne à laquelle on tient le plus au monde. Cette personne peut être une fille ou un garçon, jeune ou vieille, vivante ou morte, peu importe. Cette personne porte les vêtements de Sally. L'illusion n'est qu'une image, au touché, Sally est toujours Sally. ça ne fonctionne pas sur les photo/vidéos. ça fonctionne sur les reflets. La voix et les expressions sont celles de Sally.
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Sally Whispers
Lun 11 Fév - 18:19
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La soirée d'intégration improvisée
L'eau s'arrête de couler du pommeau de métal. Pourtant, elle s'écoule toujours sur mon visage, par torrent froids et salés. Ton souvenir déborde de mes yeux enflés. La douleur s'échappe de mon regard, fluidifiée. Mon âme s'y infiltre, lentement, par petites part, fuyant le monstre que je deviens loin de toi. La douleur que je ressens est trop forte. Elle grandit en moi pour me déchirer, pour bloquer mon souffle dans mes côtes, pour me déchirer le cœur dans ma poitrine, pour me faire taire dans ma gorge, pour m'affamer dans mon ventre. Ce n'est pas la douce et merveilleuse douleur que tu m'as apprise. Ce n'est pas cette douleur que j'aime. La douleur qui grandit en moi détruit ton travail, m'éloigne de mes ailes d'anges, m'éloigne de la rédemption. Cette douleur m'éloigne de toi. Cette douleur, là, en moi, fais de moi un monstre… Et évidemment, mon aimé, je veux m'enfuir. Je veux t'obéir, me batte pour ce Dieu si puissant. Mais le malin joue de ton absence et grandit autour de moi. Il me claustre dans une cage de peine. Il m'écrase et me transperce de l'extérieur. Je ne peux rien faire contre ton absence, contre ce manque qui me rend malsaine…

La serviette rugueuse rappe ma peau irritée plus violemment que les lames que tu essayais sur mon dos. Elle aspire l'eau et me déchire la peau, elle s'affaire à rouvrir les plaies qui se refermaient. L'éponge me tue et cette douleur me rappel nos moments et inonde mon visage. Sais-tu  ce que c'est, que de vivre sans toi ? Sais-tu que tout autour de moi est devenu une arme pour mon cœur… Chaque petit objet renferme un fragment de nous, de notre histoire. Chaque fois que je les approche, que je les frôle, notre histoire me bondit au visage, et les griffes de ton absence me déchirent. J'ai été une mauvaise fille… sinon, pourquoi serais-tu parti ? Pourquoi maman ? L'eau quitte ma peau et mes cheveux s'emmêlent, ils sont étirés et la douleur me rappel à quel point j'ai échoué. Mes muscles s'étirent douloureusement et ma peau s'écorche. Rougie, je laisse tomber ma serviette sur un banc, tremblante.

Le tissus se glisse sur moi, couche à couche, et cache mes plaies. Mes larmes ramènent à ma peau l'eau dérobée et ton souvenirs me hante encore. Alors que mon corset se resserre sur ma taille, j'entends l'écho de ta voix, déformé par ces cinq mois sois l'entendre réellement. Je t'entends me féliciter d'avoir encore pu le serrer un peu plus, je t'entends me féliciter de n'être plus qu'os et peau, avec un peu de fluide et quelques organes. Je t'entends me féliciter d'être un monstre souffrant, un monstre qui lutte. Je t'entends me dire à quoi je ressemble et je pleure, parce que cette pilosité rousse courant sur mes bras n'est pas à moi.

Je me regarde dans ta direction et je te vois sur le mur. Je te vois dans ces vêtements que je porte et j'ai mal, parce que tu n'es plus qu'une image. Voilà cinq mois que tu n'es qu'une image. Voilà cinq mois que, chaque fois que mes yeux se ferment, tu es là, dormant dans ta peine, en Allemagne. Voilà cinq mois que mon monde s'est effondré, cinq mois que je sais qu'il n'y a plus d'espoir de le réparer. Et là, ton corps abîmé est là, en face de moi, son image humide me fixe, les yeux enflés. Je le fixe et voit les cicatrices enfoncées dans mon image, et je te vois te fondre en moi. Je suis toi, quand je me regarde, et j'ai peur que tu subisse mon mal, puisqu'il est si différent de tous les autres. Je t'en prie, dis-moi que tout va bien, que tu te sens mieux… dis-moi que tu ira mieux…

J'ouvre la longue boîte beige avec la sensation étrange qu'une aiguille à tricoter s'était enfoncé dans ma poitrine. Je vois le tissus noir et rouge qu'elle renferme et je pleure. Tu l'as commandé, avant de t'effondrer. Je l'ai reçue, voilà une toute petite semaine. Elle était là, dormant dans la boite fermée. Je ne pouvais pas la voir, mais tu aurais voulu que je mette quelque chose de nouveau, non ? Je la regarde et je te vois sourire en expliquant au vendeur que tu voulais un noir de deuil et le rouge de tes yeux, et le violet des miens. J'entends ta voix souriante, j'entends ton bonheur à l'idée de mon sourire et j'ai mal, parce que tout ça n'est plus que souvenir.

Mes jambes me lâchent, frappées à grand coups par la peine, endormies par les illusions. Elles claquent contre le carrelage et lance, tel une vague, une douleur qui se repend jusque dans mes dents. Mes yeux s'ouvrent plus grand alors que je m'effondre. Les larmes, lourdes, s'enchaînent. Mon cri est toujours prisonnier, mais je le sens frapper de toutes ses forces à la porte de ma retenue. J'ai mal et c'est tout ce qui existe, maintenant. Ça, et ton visage à quelque centimètres du mien. Il y a ces larmes sur tes joues, il y a tes yeux qui sont rouges et enflés, il y a ton visage qui se déforme. Il y a ta douleur sur mon reflet, et ça me brise. Je ne sais même pas si tu souffres réellement, ou si ce n'est que le reflet de ma peine. Je ne sais pas mais je souffre, parce qu'il y a ton visage et qu'il a l'air plein de douleur. Et je sens que cette douleur m'étrangle et grandit en moi. Je sens qu'elle me tire plus profondément dans un enfer que l'on réserve aux monstres. Ton absence est, ironiquement, ce qu'il me reste de plus précieux. Je reste là, alors, sur le sol, à te fixer sans m'arrêter de pleurer. Je t'entends me dire que tu m'aimes, que tu feras de moi un ange. Mais je t'entends murmurer que tu vas disparaître, et j'entends tous ces gens me dire que tu vas peut-être mourir, alors c'est moi qui meurt, dans mon cœur et dans mon âme.

Vivrais-je encore, si tu ne m'avais pas dit de t'attendre ?

J'enfile la robe, qui me semble toute mignonne. A quoi elle peut bien ressembler, sur moi ? Je vois ta pilosité rousse jurer avec ses manches . Je te voix dans cette robe qui est de toi, et je meurs encore. Quelque part, quand je sens sa chaleur tiède, c'est toi que je sens. Je t'entends la commander. Quand je la porte, je sais qu'elle est là, de toi pour moi, qu'elle est un fragment de ton cœur, de ce que tu m'offres de toi. Quand je la porte, c'est comme si tes mains caleuses entouraient mes épaules pour me rassurer. Quand je la porte, c'est comme si tu m'enserrais. Quand je la porte, c'est comme si tu étais là, tout simplement. C'est comme si… juste comme si… parce que tu n'es pas là et tu ne peux pas l'être. Tu ne le sera plus, peut-être plus jamais, alors je ne peux rien faire sinon pleurer, t'appeler en vain, crier ton nom, que tu n'entendras jamais. Je t'aime.

***

La salle de jeux n'a pas été compliquée à trouver. En trois mois, je ne suis pas sortie une fois. Pourtant, j'ai été contrainte d'arpenter encore et encore les couloirs du pensionnat. Alors c'était simple, sans compter que les indications de Sylvelie étaient simples à suivre.

Pourtant, la fête était difficile à rejoindre. Entre moi et elle se tenait toujours cette lourde porte de bois. Il y avait cette poignée d'argent, cette serrure polie où se reflétait ton regard encore éploré. Il y avait cette image de toi qui me manque et qui pleure. Et surtout, il y avait qu'il était déjà 14h15… j'étais en retard, et il serait sans doute mal-venu d'entrer.
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Tintallë Thalos
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Pouvoir : Mon pouvoir influe sur les sentiment/émotions, elle crée une attraction, comparable à de l’amour, sans en être. Mon pouvoir fait effet quand on me regarde. Il crée une envie de satisfaire mes désirs voir, de soumission, si la victime est faible. Pousse parfois à la violence physique en cas de personnalité dominante et/violente de nature. On peut y résister mais ça reste extrêmement difficile si on n’y est pas préparé et/ou habitué. Les sentiments disparaissent dès qu'on retire son regard de moi. Il ne reste que le souvenir de cet "amour" et cela peut provoquer un sentiment de rejet et/ou de culpabilité à la personne qui viens de se séparer de moi.
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Tintallë Thalos
Lun 11 Fév - 22:33
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La soirée d'intégration improvisée
461 Mots
La robe.
Jean-Jaques étant son meilleur ami, bien que se ne soit pas réciproque, il l'avait invité à la petite fête organisée pour les nouveau venus de saint François. Tal se faisait déjà une joie d'y aller. S’étant arrangé avec Damien ,pour faire la premier partie de soirée hier et la dernière aujourd'hui, la jeune femme avait toute la journée pour elle.
Elle c'est levé tôt ce matin pour préparer quelques petit trucs et ne pas arriver les mains vides. 6 heures de sommeil après son service, la jeune femme éteint la sonnerie de son réveil et s'étire vigoureusement avant de rabattre sa couverture sur le coté. Elle file se brosser les dent et fonce en cuisine, s'équipe d'un tablier et attaque la première préparation.
Pour leurs plus grand bonheur, ce matin, dans l’appartement, les colocataire de la rousse se réveillait avec une gourmande odeur de pâtisseries encore chaudes.
Au menu du petit déjeuné : Cookies maison. Comme les gâteaux, Tin' en fait pas tout les jours, il faut les gouters. Et qui de mieux que des colocataire comme goûteurs personnel ? Et bien il n'y a pas mieux ! Donc, une fois la recette validée, madame sexy se mit au travail. Elle est déterminée et prépare une petite centaine de cookies. Smarties, chocholat blanc, noir, lait ou des mélanges. Une fois touts ces petites gâteaux prêt, elle se rends enfin compte qu'il serait temps de se préparer. Un bonne douche chaude et direction la penderie. Elle attrape plusieurs robes, les passes une a une.Son choix est fait. Elle enfile une petite robe noir, la ceinture, ses escarpins rouges préférés, attrape un petit sac-pochette et se met en route.
Il fait que je vous décrive cette belle tenue. La robe : noire, dos nue et un tombée sublime, elle s’envole au moindre mouvement, lui arrive juste au dessus des genoux. La ceinture, d'un pourpre à la fois sombre et frappant, soutien un petit jupon de tulle, pourpre également, tombant lui juste en dessous des genoux. Son sac, assortie a ses chaussures, brûlait comme ces cheveux. Et sa ceinture, plus sombre que ses yeux, leurs permet de briller.
Magnifique et légèrement en retard, elle arrive dans le bon couloir à 14h15. Elle y repère instantanément le chevelure blonde de son meilleur amie, et, presque aussi vite, repère sa robe et son corset et identifie Sally. La rousse avança alors d'un pas décidé vers l'enfant et l’interjecta :
« Sally ! Comment vas-tu ? Je ne t'ai pas beaucoup croisée depuis ton arrivée. »
Tintallë parlais moins vite que d'habitude mais c’était surtout due à sa marche rapide, plus réellement par soucie d'être comprise. Tout le monde parle français ici et la jeune fille est au pensionnat depuis plusieurs semaine maintenant, elle doit être habituée.
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Sally Whispers
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Mar 12 Fév - 20:14
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La soirée d'intégration improvisée
Oui, je devrais partir, peut-être... je ne sais pas comment sont les français, mais Tante Shirley veut que l'on soit toujours à l'heure aux fêtes... elle aurait été très en colère... non ? Tes yeux rouges, emplis d'inquiétude, me donnent raison, sur la poignée de porte.

« Sally ! »

Je me retourne par réflexe. Dans le mouvement je ne distingue pas grand chose, mais je connais cette voix...

« Comment vas-tu ? »

La femme qui la porte est plus grande que moi, avec des cheveux rouges poursuivant sa silhouette, une peau digne des plus jolies poupées de porcelaines et des yeux d'un violet envoûtant. Ses yeux semblaient être ceux de ma famille... C'était comme un signe du Destin scintillant sur son visage majestueux, un signe que nous devions être plus proches, toutes les deux. Elle était si belle... si parfaite, dans cette robe qui la mettait en valeur comme aucun autre vêtement jusque maintenant.

« Je ne t'ai pas beaucoup croisée depuis ton arrivée. »

Pas beaucoup est un doux euphémisme, ma douce adorée... je me souviendrais de chacun de vos passages dans ma vie comme des moments plus doux, plus magiques et plus précieux que tous les autres. Malheureusement, ces moments sont aussi les plus rare... je ne puis comprendre comment je fais, pour vous oublier si vite. Vous êtes un ange tombé du ciel face à mon regard, et je ne saurais respirer une seconde sans vous, alors comment fais-je, quand vous disparaissez simplement ?

« Heu... »

Les mots s'échappent et me fuient, comme le font mes larmes d'habitudes. Mon corps se secoue de tremblements, sous le choc électrique de nos regards qui se croisent soudain. Je vous vois et je vous contemple, silencieuse, tandis que ma bouche s'assèche. Je sens dans ma poitrine mon cœur qui bat, frappant comme s'il essayait de vous atteindre, que vous l'entendiez et que vous le libériez. Je sens que mon souffle s'arrête et je rêve d'un contact, ne serais-ce que de vous effleurer. Mais je ne saurais vous corrompre de la sorte, vous la femme que j'adore plus que je ne m'aimerais jamais. Je vous voit sourire, prête à passer une superbe soirée et mon monde se met à trembler avec moi.

« Vous m'avez manqué... »

Je ne saurais vous dire comment je me sens en ce moment, ma douce adorée... mon cœur et mon corps sont face à une situation nouvelle, aussi forte qu'un ouragan. Entre nous, il y a ce magnétisme chimique et magique, il y a cette force indéfinissable. La sentez-vous aussi, cette émotion qui me transperce ? Je souffre et je me réjouis de vous voir. Comme vous êtes belle, comme vous êtes bonne et comme je suis sale. Vous êtes un ange comme j'en ai connu deux déjà, mais je suis un monstre et je ne vous causerais que tracas... vous le savez, n'est-ce pas ?
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Destin
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Destin
Mer 13 Fév - 21:35
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Récapitulatif du premier tour :

Sally et Tinallë sont arrivées devant la porte mais ne sont toujours pas entrées. Il est 14h15.

Rappel :

Un tour dure soixante-douze heure. Vous avez donc à nouveau soixante-douze heures pour continuer.

Deuxième tour :

On commence à entendre le son de la musique pop, sortant de l'enceinte de Simon, posée sur le Piano. Simon est vautré sur la table, Jean-Jacques est assis non loin de lui, ils attendent.
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Samui
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Samui
Ven 15 Fév - 1:20
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Samui venais de se lever, ses yeux le brûlais et ses cheveux était en bataille. Il avait vraiment une mine de zombie. Un teint pale et des cernes presque effrayant.
il regarde alors son téléphone et vis l'heure.Il est 14h ?

« Quoi !!? Aaaah non viiite. Il faut que je m'habille je suis déjà en retard ! »

Il enfila alors le premier jean qui lui passa sous la main, il pris un simple t-shirt blanc. Il pris alors sa veste noir charbon qu'il portait tous le temps

« Nan mais quel idée aussi de faire une fête aussi tôt, ils sont bizarre ici. Si seulement j'avais pas ces insomnies et ces angoisses aussi la vie serait bien plus simple »

Bon il était enfin près, mis a part le fait qu'il ait une chaussure de couleur différente a chaque pied, une noir et une blanche. Comme si il essayait de se donner un style, mais il avait juste été trop pressé et n'y avais pas prêté attention. Il dévala alors les escalier toujours en courant et se dirigea vers la salle ou se passe la fête. Après avoir tourner en rond pendant presque 10 min. Samui arriva a bout de souffle devant la fameuse. Ayant d'ailleurs fait une vaine tentative de coiffage durant le trajet. Il vit alors 2 personnes entrain de parler devant la porte. Et entendit du son provenant de derrière cette même porte. Et dit tout en essayant de reprendre son souffle.

« C'est bien ici la fête, dite moi que je ne me suis pas trompé. J'en peux plus de chercher »
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Dim 17 Fév - 0:43
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Oui. Vous le savez. Évidemment... comment aurais-je pu simplement espérer autre chose ? Je ne suis qu'un monstre, après tout... les anges de votre stature devraient être protégés de vous... n'est-ce pas ? Ils devraient... alors c'est ça... vous vous défendez de moi ? Est-ce la signification de votre silence, la signification de ce temps que vous passez à me faire attendre une réponse qui ne viendra jamais ? Voulez-vous me faire comprendre qu'il me faut partir, m'éloigner de votre cœur de cristal et de votre peau de diamant ? Sans doute...

« C'est bien ici la fête, »

La voix essoufflé me fait bondir de peur. Tournant sur mes talons, j'ai du mal à garder l’équilibre, sur le point de m'évanouir, comme mes sentiments pour cette femme. Je ne comprends pas bien ce qui s'est passé, mais un jeune garçon a parlé. Il avait l'air épuisé, comme s'il avait courru pendant plusieurs minutes. Je le regardais, perdue.

« Dites moi que je ne me suis pas trompé. »

Est-ce une sorte d'ordre ? Parce que je ne peux recevoir des ordres que de Roydon. Même si... j'ai à nouveau été prête à obéir à quelqu'un d'autre... comme s'il suffisait de quelques mois pour que je le trahisse, comme s'il suffisait de quelque mois pour que plus rien ne compte... comme si... comme si je pouvais l'oublier, oublier la peine.
Mince !
Je suis sensé parler, mais une larme s'échappe, la coquine.

« J'en peux plus de chercher »

De quoi parle-t-il ? Je n'en ai aucune idée... les gens pensent et finissent en disant des mots. Ils pensent sans douce qu'on est là, dans leur esprit. Mais, même quand on peut leur dire tout ce qu'on veut, on ne les entend pas. J'en reviens à toi, c'est ça, Roydon ? Je t'aime. Mes larmes fuient le monstre que je suis, capable de t'oublier, même pour un instant. Comme je suis affreuse... sais-tu que je t'oublie pour oublier ma peine ? Ça doit être ça... chaque fois... pendant une seconde, je n'ai plus cette lame qui remue dans mon ventre... chaque fois, je respire une bouffée d'air... chaque fois... je peux arrêter de sentir mon cœur pressé comme pour en sortir le jus. Chaque fois... chaque fois je fuis ton manque, simplement, il disparaît pour un instant et reviens, plus fort, plus tranchant, plus malsain.

Je suis un monstre. Qui est ce garçon, face à moi, qui me regarde ? Que pense-t-il ? Que voit-il ? Est-ce que je lui rappel de mauvais souvenirs ? Est-ce qu'il peut voir que je suis un monstre ? Pourquoi tu n'es pas là pour lui dire que j'existe ? Pourquoi tu n'es pas là pour me faire exister ?

« Bonjour... »

Les larmes accélèrent et ma gorge se noue, comme pour couper court à ma parole. Je ne peux pas te dire quoi que ce soit, je ne sais même pas ce que tu cherches... où en étions-nous ?
« Il te demandait le chemin. »
Ta voix me fait sursauter, mon amour, tandis que je sens toujours ton souffle dans mon cou. Tes yeux rouge m'apparaissent dans mon esprit et j'ai peur. Ce n'est pas ta voix mais son souvenir... pourtant... tu ne me mentirais pas.

« Tu... tu cherches quelque chose ? »

Je n'arrive pas à savoir ce qu'il a dit... j'étais tellement surprise... il est venu, et j'étais en train d'oublier l'amour de toute ma vie, et il a parlé, et il a demandé... ah ! Pourquoi les monstres ne peuvent jamais se souvenir de rien ?
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Dim 17 Fév - 0:45
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Récapitulatif du second tour :

Samui est arrivé face à la salle et personne n'est entrée. Il est 14h20

Rappel :

Un tour dure soixante-douze heure. Vous avez donc à nouveau soixante-douze heures pour continuer.

Troisième tour :

Il y a toujours de la musique provenant de la salle. On entend quelques rires. On est toujours dans le retard poli.
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Tintallë Thalos
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Pouvoir : Mon pouvoir influe sur les sentiment/émotions, elle crée une attraction, comparable à de l’amour, sans en être. Mon pouvoir fait effet quand on me regarde. Il crée une envie de satisfaire mes désirs voir, de soumission, si la victime est faible. Pousse parfois à la violence physique en cas de personnalité dominante et/violente de nature. On peut y résister mais ça reste extrêmement difficile si on n’y est pas préparé et/ou habitué. Les sentiments disparaissent dès qu'on retire son regard de moi. Il ne reste que le souvenir de cet "amour" et cela peut provoquer un sentiment de rejet et/ou de culpabilité à la personne qui viens de se séparer de moi.
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329 Mots
La robe.
Concentrée sur son souffle et toujours aussi perturbée par le pouvoir de son interlocutrice, Tintallë arrivait, la respiration légèrement saccadée, devant Sally. À son interjection, la jeune fille s'était tournée vers la robe noire de Tal. D'abord surprise qu'on l'identifie si vite, elle se laissa vite emportée par le pouvoir de la femme. Celui-ci la fit déclarer :
« Heu... Vous m'avez manqué... »
La belle, trop préoccupée par le pouvoir de l'enfant, avait oublier l’influence de son propre pouvoir sur son entourage. Elle restais bouche bée, plusieurs secondes, peut-être plusieurs minutes. Sa stupéfaction fut interrompue par l'arrivée dans le couloir d'un jeune garçon se prénommant Samui Lafleur. Il arrivait en trombe et, tout juste avait-il identifier une présence humaine qu'il demanda :
« C'est bien ici la fête, »
Les yeux toujours rivée vers la rousse au allures de blond, elle la vit se tourner brusquement, laissant derrière elle l'emprise de Tal.
« dite moi que je ne me suis pas trompé. J'en peux plus de chercher »
Le regarde de l'enfant s'égarait, encore, comme a chaque fois que l'emprise magique disparaissait. Les traits, en réalité si doux, du visage de Jean-Jacques se déformaient… Tintallë en avait, une fois de plus, le coeur brisé. Le plus dure, quand on a un pouvoir tel que le sien, c'est sûrement le déception qu'on voit dans les yeux des gens quand ils ne nous regarde pas. La magnifique jeune femme au coeur d'or qu'elle était choisi de rester spectatrice de se dialogue. Elle voulais épargner à ces deux adolescents l'emprise qu'elle avait sur eux. C'est donc Sally qui prit le peine de répondre à Samui :
« Bonjour… Tu… Tu cherches quelque chose ? »
Après quelques secondes et une grande inspiration, Tal pris finalement la parole :
« Je vais saluer mon ami, je vous revois à l'intérieur. »
Elle adressa une sourire tendre au visage fictif de son meilleur ami, puis, entra pour se diriger vers le vrai Jean-Jacques.
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Samui
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Dim 17 Fév - 21:52
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Je viens de finir sa course effrénée a travers l'école, je suis tous sauf sportif. Et ça se voit a mon état actuel. Je n'avais pas du courir plus de 5 ou 10 min. Mais j'ai l'impression que ça a duré des heures, mais un fois mon marathon finis. Quelqu'un répondit a ma question.

« Bonjour...tu...tu »

Cette voix, elle avait l'air si fragile et si vulnérable. Elle tremble presque. Comme si... comme si elle pleurais ? Qu'est ce qui se passe qu'est ce que j'ai fait de mal. Je décide alors de relever ma tête pour constater ce qu'il se passe.

« Tu cherches quelque chose ? »

Au moment ou mon regard croisa celui de la jeune fille. Mon souffle se coupa alors. Je n'arrive alors a ce moment la, plus a réfléchir. Et ressent alors comme une violente douleur a l'estomac. Puis je repris mon rythme de respiration, petit a petit .

« Comment... qu'est ce qui se passe... je... »

Mais c’était donc ça ça expliquerai tous. Ça explique comment je me suis retrouvé seul dans ce village dont je ne connaissait même pas l'existence. C'est pour ça qu'il se passe toutes ces choses étranges. C'est pour ça que mon père n'était pas la a mon réveil de l’hôpital.

« Je suis donc mort... »

Et puis je suis sur d'être mort, sinon comment expliquer que ma mère morte depuis 15 ans ce trouve la, planté devant moi.
Des yeux où s’échappe quelques larmes et ou la voix nouée peines a sortir ces quelques mots. Ma respiration devint de plus en plus saccadé et je peine a retenir mes larmes. Je commence aussi a ressentir quelques vertiges.
Puis une voix vint coupé court a ma réflexion.

« Je vais saluer mon ami, je vous revois à l'intérieur. »

Mon regard alors se tourna vers la personne qui venais de dire ça. Et la mon cœur se mis a battre. Le sang commençais a monter vers mes joues.Ce mélange de sentiment me mettait vraiment mal. J'avais comme une nausée intense. Mais je ne pu m'empêcher de lâcher ces mots s'en même m'en rendre compte

« Alors les déesse existent aussi ? »
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Mar 19 Fév - 17:57
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La soirée d'intégration improvisée
Mais qui voudrait être dans ma mémoire, de toute façon ? Qui peut bien en avoir quoi que ce soit à faire... je regarde ce garçon et attend sa réponse, simplement. Je le fixe et je le vois : il souffle. L'image fausse et terrible que je renvoyais te transperçait le cœur. Que crois-tu ? Qui suis-je ? Je n'ai aucun moyen de le savoir... Alors j'aurais dû mettre un masque... j'aurais dû me cacher, ne pas venir... je suis tellement mauvaise... je suis tellement négative... mon visage, à lui seul, répand douleur et mal-être. N'est-ce pas un signe ? Depuis ma naissance, je fais du mal. Depuis le premier jour de ma vie, je n'apporte que la douleur.

« Comment... »

Excellente question... ça arrive à pas mal de monde ici, paraît-il. Au moins, la plupart ne sont pas exactement comme moi... ils sont... ils sont moins mauvais... ils sont meilleurs... ils ne font pas tant de mal... Leur pouvoir ne pousse pas leur mère à la mort... ce n'est pas ta faute, tu es ma victime. Tu n'as rien fait, c'est plus fort que moi... je suis naturellement un monstre... je ne serais jamais un ange, en fait...

« Qu'est-ce qui se passe ? »

L'ange qui devait m'offrir la rédemption est parti, à cause de moi. Et... il se passe que je ne suis plus, plus du tout, plus rien. Tu me vois mais ce n'est pas mon visage, c'est cette personne que tu connais, que tu aimes. C'est cette personne qui tu aimerais voir ici, tellement plus que tu ne veux me voir. Je devrais disparaître plutôt que te rappeler ton absence. Le papier contre mon cœur me hurle de courir. Pourtant, je n'en ai pas le droit. Sylvelie connaît Tante Shirley, et elle voudra m'y voir, à cette fête... c'est important pour elle...

« Je... »

Tu... ? Les gens de nos jours ont tendances à dire des choses insensées... Ils parlent sans être compris...

« Je suis donc mort... »

Ce que tu dis n'a aucun sens... tu le sais... non ? Si tu es ici, tu ne peux pas être mort. J'ai connu beaucoup de morts, et ils ne reviennent jamais au milieu des vivants, sinon par le billet de mon visage. Que vois-tu, pour te penser mort ? Suis-je un de tes proches mort ? Alors il serait plus juste de dire que tu le rejoindra... c'est ce qu'ils font tous... n'est-ce pas ? Enfin, quand ils me voient assez... Tante Shriley ne voulait pas de ça, avant, elle ne voulait pas m'imposer au monde...

« Je vais saluer mon ami »

Cette voix, j'ai envie de regarder vers elle, comme par réflexe. Pourtant, je sais que si je me retourne, je vais l'oublier, alors je ferme violemment mes yeux. Seul mes larmes fugitives parviennent à traverser cette barrière de paupière, tandis que je m'interdis ma présence au milieu de ces gens. J'ai mal. Chaque fois que je ferme les yeux, la couleur rouge que prend le paysage lumineux me rappel tes yeux. Chaque fois, je pense à ton regard de sang. Chaque fois, je t'aime plus douloureusement.

« Je vous revois à l'intérieur. »

Elle ment. Elle ment. Il ne peut en être autrement, puisqu'on ne peut me voir. Elle ment. Elle reverra cette personne à qui elle tient. Elle ne me verra pas. Sans doute me reconnaîtra-t-elle, puisqu'elle a l'air d'avoir appris à le faire. Mais elle ne me verra pas. Personne ne me vois. Personne à part Roydon, à part cette démone à qui je donnerais des elles d'ange, à part eux deux.

« Alors les déesses existent aussi ? »

Que dis-t-il ? Quelqu'un d'autre est arrivé, avec un autre pouvoir ? Je ne comprends pas. Pourquoi tout le monde est tellement incohérent. Je ne comprends pas... quoi qu'il en soit, je devrais rentrer. Il n'a pas l'air de vouloir me parler, de toute façon...
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Ven 22 Fév - 17:33
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Récapitulatif du second tour :

Tinallë est entrée. Sally et Samui discutent. Il est 14h25

Rappel :

Un tour dure soixante-douze heure. Vous avez donc à nouveau soixante-douze heures pour continuer.

Quatrième tour :

Il y a toujours de la musique provenant de la salle. On entend quelques rires. On est toujours dans le retard poli.
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Ven 22 Fév - 18:17
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La soirée d'intégration improvisée
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La fête d'intégration était prévue pour 14h10. J'avais donc mis mon réveil à 8h, pour être certain d'avoir le temps de terminer toutes les activités obligatoires et de faire les courses. Évidemment, Simon n'avait ni compris, ni apprécié. Il s'était mit dans une colère noire et j'ai bien cru que l'armoire n'allait jamais être réparée... Enfin, bon. On avait fini les courses et les activités, ainsi que les repas, à 13h33. Il ne nous restait donc que peu de temps pour nous installer. On était allé chercher Sylvelie, pour qu'elle vienne nous surveiller et nous ouvrir. Malheureusement, on avait encore un tas de choses à faire pour pouvoir utiliser la salle.

A 14h tapante, on prenait enfin possession des lieux. En dix minutes, on avait installé nos affaires et on était prêts. Tout pile.
Il était plus de 14h20, pourtant, quand quelqu'un est enfin entré. Et c'est donc à 14h20 que ma journée est véritablement devenu lumière.
Elle était belle, comme toujours, plus encore peut-être, si cela était possible. Elle était grande, généreuse et incroyable. Je sentais son regard se poser sur moi et mon cœur se serrer contre mes côtes, effrayé de la vague d'émotion que sa vue me procurait. Je me voyais déjà la serrer contre moi. Je sentais quelque chose, dans ma gorge, qui se tordait timidement. Je sentais au fond de moi que quelque chose bougeait, prenait vie. La jolie rousse pénétrait dans la pièce, la remplissait de sa grâce et de sa grandeur. Elle s'approchait de moi, me fixant toujours de ses beaux yeux violacés et je sentais que le temps ralentissait. J'avais envie qu'il s'arrête, simplement, que je puisse à jamais la contempler, devant moi, se déhancher superbement. A l'idée que j'étais celui qui l'avait offerte à la ville, je me sentais fier. J'étais son meilleur ami. J'étais celui pour qui elle était venue.

Enfin, elle arriva à la hauteur, merveilleuse dans son sourire. Je la contemplais et je la voyais, je savais. Elle était là, face à moi. Elle était venu le saluer sans doute, quelque chose de simple, de tout à fait normal. Pourtant, je ressentais entre nous quelque chose de plus complexe, de plus magique. Elle ne faisait pas que me saluer. Non, elle créait entre nous cette connexion extraordinaire. Elle faisait de moi l'homme parmi les homme. A ce moment, devant elle, je ne savais que dire. Aucun mot ne pouvait décrire le plaisir de la voir. Aucun mot ne pouvait la dépeindre avec justesse. Même devant une toile blanche je serais immobile, s'il me fallait lui transmettre mon sentiment. Elle était la lune, le soleil, les étoiles, le ciel, la galaxie et tout l'univers.

« Ti... Tintallë... »

Je la regardais, mon sang emplissant mon visage. Je me sentais brûler. Je sentais la chaleur se répandre sur tout mon visage et ma bouche s'asséchait. C'était comme si un volcan s'était installé en moi, puisant mes mots et ma raison. Ce volcan s’appelait Tinallë Thalos, ce volcan était ma meilleur amie. Ce volcan était la plus belle femme du monde.
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Samui
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Ven 22 Fév - 18:34
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Cette jeune femme qui venais de faire battre mon cœur a une vitesse que je croyais impossible. Cette femme qui venais de me faire sentir au fond de moi un sentiment alors pour moi inconnu.
Cette femme venais de disparaître derrière cette porte, ainsi que tous ce qui me troublais a propos d'elle. Je n'ai qu'un vague souvenir de mes sentiments.
Mais a ce moment la une angoisse profonde remonta, elle avait été caché sous ce tapis factice. Mais la violence de ce retour me fait lâcher quelques larmes. Mon estomac noué, je force pour ne pas me plier en deux. Je fais mon maximum pour rester le plus droit possible. Et alors ces quelques mots s'échappe de ma bouche, comme si il avait enfin pu s'enfuir de cette prison que j'avais construit pour essayer de rester le plus pragmatique et raisonné possible, je m'étais dit que j'étais seul maintenant et que je devais tout assumer. Porter tous ce poids sur mes épaules. Mais non c'est bon

« Mais... Maman... qu'est ce qu'il se passe »

J’essaye alors de chercher la réponse dans ses yeux. Mais... elle commence a vouloir partir et me tourner le dos. Non je refuse de la perdre a nouveau. Je ferais tous pour la retenir. Je ne peux pas...

« Je t'en prie... Tu ne peux pas partir et ne jamais revenir... j'ai besoin de toi »

A ce moment la le temps c'est comme figé. C'est comme si mon cœur allait sortir de ma poitrine. Je ne pouvais plus supporter. Et ce mal de ventre qui s'intensifiait de plus en plus. Je n'arrivais plus a savoir si mes larmes ruisselaient de joie, de peur, de tristesse ou de douleur. Cette bouillie de sentiments qui m'envahissait. Je vais exploser, ça deviens insupportable. Je me retourne alors pour prendre une grande bouffée d'air, sécher mes larmes et essayer de faire le maximum pour faire semblant d'aller bien. Et me remet alors face a elle attendant la réponse fatidique. J'ai peur... vraiment peur...
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Sam 23 Fév - 14:15
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Oui, si je rentrais, tout le monde irait mieux. Il ne veux pas me voir. Je lui fais mal. Je le détruis comme je t'ai détruit. Je t'aime et ton amour était pour le monde. Tu ne voulais pas que je vois d'autre personnes, parce que tu ne voulais pas que je détruise d'autres personnes... tu étais bon. Tante Shirley et les autre ont beau dire que tu me voulais pour moi, que tu étais égoïste, ils avaient tort. Tu voulais me supporter toute entière, pour que personne d'autre n'ait à le faire.

« Mais... »

Il n'y a pas de mais ! Il était bon ! Quand il était là, tu ne voyais pas cette image de souffrance ! Tu ne me connaissais pas et tout allait mieux ! Ose me dire que ta vie n'est pas devenu un enfer quand il est tombé ! Ose me dire que ta vie n'a pas été bousculé ! Il était merveilleux ! C'était un ange et son rayonnement touchait, au moins, toute l'Europe ! Si tu ne t'en rends pas compte, alors tu es un monstre encore pire que moi ! Mais d'abord, qu'est-ce que tu vois de si terrible, hein ?

« Maman... »

Maman ? Tu ne peux pas, idiot, ma mère est morte. A moins que tu ne parles de la tienne ? Ou tu parlerais d'un mort ? Tu parles d'une maman et elle est morte ? Tu n'es pas précis, tu as de la chance que je sois intelligente, tu sais ? Bon. Alors, je suis une femme. Aimes-tu cette mère ? Elle a l'air de te faire du mal... sans doute voulait-elle ton sourire, sinon ton regard ne souffrirais pas tant. Alors toi aussi, comme un idiot, tu as tué une personne qui voulait ton bien ?

« Qu'est ce qu'il se passe... »

Eh bien... J'ai volé cette femme à ta mémoire... je suis un monstre, vois-tu... Je devine ce qui te blesse et je le deviens. Au fond de mon cœur je ne veux que le mal. Je suis un monstre, une chose horrible qu'on devrait enfermer... j'étais enfermée ! Il se passe qu'il est tombé... l'ange qui veillait sur toi et sur tous les hommes, l'ange qui enfermait le monstre que je suis, l'ange que j'aime... il est tombé et maintenant il dort trop profondément.

« Je t'en prie... »

Je m'arrête, dans mon lent mouvement d'éloignement. Pourquoi prier un monstre, quand tu es aimé par un Dieu parfait ? Pourquoi trahis-tu ton dieux ? Simplement pour une mère ? Quel genre d'humain es-tu au juste ? Je plonge mon regard dans tes larmes naissante et je sens la souffrance que j'insère dans ton cœur. J'ai mal, tu sais, parce que, entourée et étouffée par ce monstre que je suis peu à peu devenue, il y a une petite fille. Roydon ne voyait que ça en mois, il voyait la fille qui pleurait, qui devait être libérée. Il m'aimait et il voulait me sauver... mais toi, tu ne le sais pas... quand tu prie cette chose qui me parasite, je souffre de t'inspirer un tel blasphème...

« Tu ne peux pas partir et ne jamais revenir... »

Quoi ? Pourquoi ? Il doit s'en aller ! Pourquoi tu veux que ce monstre reste dans mon cœur, ce monstre qui te montre ces images fausses ? Je ne comprends pas...tu ne devrais pas... tu ne sais pas... ce monstre est comme ça... tu crois que tu l'aimes mais c'est faux... tu crois qu'il t'aidera, que la peine sera moins forte, que tu souffriras moins... pourtant, tu vivras chaque jour face à cette chimère, face à ce rappel de cette perte terrible. Tu vivras chaque jour et te souviendras pourquoi tu as mal. Tu vivras ta vie en te souvenant toujours et encore de ta peine. Tu ne peux pas souhaiter qu'il ne disparaisse jamais ! Tu ne le sais pas encore mais il te tue, lentement. Ne détruis pas le travail de ton créateur ! Qui es-tu, pauvre humain, pour considérer qu'un monstre est plus sain à ton cœur que ton Dieu ? Tu n'es personne pour décider cela !

« J'ai besoin de toi. »

A qui parles-tu ? S'il était là, je serais là sans le monstre... mais il est parti et le monstre me le rappel, mesquinement. Tu ne sais pas ce que c'est de vivre ta vie en voyant le point culminant de ton amour, tordu de douleur. Tu ne sais pas ce que c'est de vivre avec ce monstre qui te rappel que tous cauchemars viennent de toi. Tu ne sais pas ce que c'est... alors je t'en prie, cesse de me mentir... je n'en peux plus... j'ai mal... Les larmes sont trop rapides et je n'en peux plus. Je ressens son absence au plus profond de ma chaire. Il est là, couché, quelque part et il soufre et je meurs.

« Tu mens... »

Il a besoin de moi. Il est le seul à mériter cette voix déchirée et inaudible que je t'offre... il est le seul qui devrait voir mes mains gantés cacher mon visage, mes jambes de coton trembler. Il est le seul qui devrait porter ce fardeau... mais tu es là et tu désir ce démon. Tu ne sais pas, tu ne comprends pas le mal qu'il représente et tu veux voler cet héritage. Tu ne peux pas. Tu n'es pas Roydon et tu ne le sera jamais. Parce que j'ai mis fin à la vie de Roydon, parce qu'il n'est plus là...

« Il te mens alors tu te trompes... »

Mais Roydon n'est pas là pour te dire la vérité alors ça ne sera jamais réparé... tu comprends... ? Tu me mens mais tu ne sais pas... tu me mens et tu te trompes... Tu n'as pas besoin de moi mais de me fuir... je suis le problème et non la solution... tu devais le savoir... tu devrais me fuir... tu devrais... mais tu ne le fais pas...
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Mer 27 Fév - 18:59
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Je me sent vraiment mal, mon cœur bat beaucoup trop vite. Mon souffle commence enfin a revenir a la normal, petit à petit. J'ai cette petite boule dans la gorge. J'arrive a peine a retenir mes larmes.
J'ai réussi a revenir a une attitude presque normal. Je suis donc mort, enfin je crois je ne sais pas. Ah ma tête va exploser.

« Tu mens... »

Comment ça je ment ? Mais quoi ? Qu'est ce que j'ai dit ? Elle doit sûrement dire que je ment car j'ai réussi a vivre sans elle toutes ces année. Mais pourquoi elle pleure ? Parce que j'ai réussis a vivre sans elle ? Elle ne comprend donc pas a quel point elle a manquée a ma vie ?

« Il te mens alors tu te trompes... »

Comment ça ? Mais qui me ment ? Je me trompe  et je ne suis pas mort ? Je ne comprend rien a ce que tu me dit. Soit plus clair s'il te plaît. Je suis totalement perdu. Je ne comprend pas ce qui m'arrive. Pourquoi il n'y a jamais d'affiche qui explique je sais pas moi « attention vous êtes morts »
ou bien « ce qui va suivre peut être choquant »

« Je sais que tu ne doit pas forcément me reconnaître, mais je suis perdu. Je ne sais pas quoi faire. C'est pour ça, j'ai besoin de ton aide. Tu es la seul personne que j'ai vu ici et que je connais. je n'ai que toi . J'aimerai que tu m'explique ce qu'il m'arrive »

Je veux le savoir. Est-ce que je suis mort. Pourquoi je n'arrive pas a me souvenir des sons. Pourquoi il se passe des chose étrange. Pourquoi ai-je vu la plus belle femme du monde passer en coup de vent. S'il te plaît donne moi des réponse a toute ces question que j'ai.
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Ven 1 Mar - 17:17
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Récapitulatif du quatrième tour :

Tintallë est saluée par Jean-Jacques. Sally et Samui discutent.

Rappel :

Un tour dure soixante-douze heure. Vous avez donc à nouveau soixante-douze heures pour continuer.

Cinquième tour :

14h30. Tous le monde dans la salle fixe Tintallë. Il est temps d'arriver.
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Dim 3 Mar - 14:04
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Pourquoi ne le fais tu pas ? Est-ce à cause de ton erreur ? C’est idiot. Tu dois être idiot. Sinon, tu me fuirais. Tu devrais avoir compris que je ne suis pas cette personne, que je n’ai pas sa voix… tu devrais savoir que nous sommes deux personnes différentes. Cette mère dont tu parles n’est pas moi… elle ne s’habillerait sûrement pas comme ça…

« Je sais que tu ne doit pas forcément me reconnaître, »

De quoi parles-tu ? Nous nous connaissons ? Je n’ai effectivement aucun souvenir de toi… alors qui es-tu ? Pourquoi tu me dis ça, comme si je devais te connaître ? Tu as l’air d’être vraiment étrange. Toi aussi, tu dois te différencier ? Tu te chausses de façon bien particulière, tu sais…

« mais je suis perdu. »

Je vois. Sans doute les français expriment ce sentiment par… cela. Veux-tu nous prouver que tu es différent ? Crois-moi, je le sais. Mais en quoi c’est sensé m’aider ? Je ne te connais toujours pas et tu prétends le contraire… je t’aurais oublié… comme j’ai pu oublier Roydon devant cette femme… après tout je pourrais. Après tout, je suis véritablement un monstre. Et si tu étais de ma famille ? Et si je t’avais connu avant, quand nous étions jeunes ? Tu m’as sans doute parlé de la mort de ma mère, et mon français a été trop approximatif pour que je le comprenne…

« Je ne sais pas quoi faire. »

C’est ma faute. Tu n’as rien à faire, maintenant, pour me faire comprendre. J’ai compris. Tu es mon cousin, c’est ça ? Tu me présentais tes condoléances… après tout, maman a épousé ton oncle… tu as du la connaître un peu… elle était fabuleuse… mais alors, tu dois vouloir me fuir maintenant… après tout, j’ai tué ton oncle et sa femme… après tout, j’oublie tout… tout le monde… je t’ai même oublié toi… j’ai même oublié l’amour de ma vie, l’ange parmi les anges… alors… alors je ne mérite pas qu’on me regarde, qu’on se souvienne de mon existence.

« C’est pour ça, »

Oui. Tu es venu me dire que personne ne doit se souvenir de moi ? Que personne ne doit s’intéresser à moi ? C’est pour ça que tu me parles ? Tu viens me mettre en garde sur mon monstre ? Me dire que personne ne doit le voir ? Me dire ne plus faire de mal ? Oui… c’est forcément pour ça que tu es venu vers moi de cette façon, tout en sachant… toi aussi, alors, tu es un ange ? Ces chaussures me disent que tu es différent. C’était un message pour moi ?

« J’ai besoin de ton aide. »

Bien sûre ! Je ferais n’importe quoi pour les envoyés de Dieu ! Après tout, tu as une si bonne raison de me parler ! Et puis… tu as connu maman… tu sais, même si je pleure, je ne suis pas triste, parce que les démons ne souffrent pas vraiment. C’est mon inconscient malade qui veut détourner ton attention, te manipuler. Après tout, je ne sais faire que ça… je suis un monstre et je veux détourner les gens de Dieu… reste à l’écart : d’autres anges sont tombés dans le piège. Je recule d’un pas, avec un demi sourire.

« Tu es la seule personne que j’ai vu ici et que je connais. »

Oui, je comprends. Il ne doit pas y avoir beaucoup de démon ici… enfin… tu n’es pas chargé d’eux, c’est ça ? Tu me dis que tu n’es chargé que de moi, que tu prendras soin de moi ? Tu es une personne formidable. Je suis en admiration devant ta dévotion… tu es un ange parmi les anges. Tu l’as connu, n’est-ce pas ? C’est lui qui t’a amené vers moi ? Il m’a dit qu’il serait toujours là, en quelque sorte…

« Je n’ai que toi. »

Je suis ton seul démon, parce qu’il m’a toujours vu comme une personne unique. Qu’il est romantique ! C’est fou ! Tu le vois, non ? C’est une façon de me dire que j’ai son pardon, qu’il m’aime et qu’il ne m’abandonne pas. J’ai eu raison de croire en lui… il m’aime et il ne me lâche pas… alors, tu le remplaceras jusqu’à ce qu’il revienne ? Tu joueras son rôle ? Tu me guérira de mon mal ?

« J’aimerais que tu m’explique ce qu’il m’arrive. »

Mon espoir s’installe dans mes yeux, chassant les larmes jetées par-dessus bord. Je me plonge dans les tiens et, là, je vois son reflet, ravi que j’ai enfin compris le message. Quelque chose de chaud parcours mon corps, comme un frisson délicieux. Je souris largement. Je l’aime tellement ! Et il est là ! Il est là et il m’aime ! J’aimerais te sauter dans les bras, si ça ne ferais pas de moi un monstre plus terrible encore…

« Je sais ce qu’il se passe… »

Ma voix est déformée par la vague de joie maladroite qui se tapit dans ma gorge. Je souris, mais je crois que c’est une grimace. Je te regarde et l’espoir m’envahis. Enfin ! Tu feras de moi un ange !

« C’est juste que, maintenant que tu le vois, tu as du mal à constater le mal tapis dans le monstre… c’est ça ? Tu veux me prendre dans tes bras, tu veux me croire inoffensive et tu ne te doutes de rien… »

Mon regard retourne à tes chaussures, et là je comprends ce que je ne pouvais pas ignorer. A cheval entre le bien et le mal ? Tu serais… tu serais comme moi ? Je retrouve tes yeux et j’y vois l’espoir peiné. Alors… alors tu comprends tout ? Quelle idiote !

« Je suis désolée… »

Je fonds en larme et je ferme les yeux. Il est là. Il me fixe dans la nuit et je le sais, il m’en veut maintenant. Comment j’ai pu mettre tant de temps à voir son cadeau, à comprendre ? Il m’en veut… j’ai douté de Dieu et de lui… j’ai été un mauvais monstre… j’ai été pire que tout le reste de ma vie. Contre mon cœur la lettre de ma mère me déchire. Je repense à elle, à sa mort parce que je n’ai rien vu, parce que j’ai été trop bête pour comprendre. Je suis un monstre qui déchire les gens et je l’ai déchiré. Tu étais un monstre et tu as été sauvé… ce n’est pas un présent mais un test…

« Tu ne devrais pas me regarder… »

Tu essaies de savoir si, lui aussi, je vais le déchirer ? Je t’aime tellement, Roydon… je suis tellement idiote et tu es tellement parfait… je suis désolée parce que, à cause de moi, tu as plein de problèmes. Je t’aime… je t’aime tellement…
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Lun 4 Mar - 21:29
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Je suis actuellement perdu, mes larmes on séchée sur mes joues maintenant rougeâtre. Que va elle bien pouvoir me dire. Il y a comme un petit silence de 2 secondes, qui, pour moi on duré une éternité. J'ai peur des réponses qu'elle peux me donner au point même ou mes mains se mettent a trembler. Respire Samui tous va bien se passer.

« Je sais ce qu’il se passe… »

Oui, enfin je vais pouvoir avoir mes réponses. Enfin une réponse clair a ma question. Enfin je peux comprendre ses propos sans avoir a tous déchiffrer. Vas y maintenant je t'en prie, donne moi ces réponses que j’attends depuis, ce qu'il semble être pour moi des années mais qui n'est en fait que quelques jours. Ma vie a définitivement basculée trop vite...

« C’est juste que, maintenant que tu le vois, tu as du mal à constater le mal tapis dans le monstre… c’est ça ? Tu veux me prendre dans tes bras, tu veux me croire inoffensive et tu ne te doutes de rien… »

Qu'est ce que tu veux dire ? De quel monstre tu parle ? Tu te vis vraiment comme un monstre. Je ne comprend a nouveau pas. Tous ça commence a m’énerver, pourquoi tu ne peux pas donner de réponse clair et compréhensible ? Tu ne fait vraiment pas d'efforts. Bien-sur que j'ai envie de te prendre dans ma bras, bien-sur que tu m'a manqué. Qu'est ce qui se passe, de quel mal tu peux bien parler. Tu veux dire que si je te touche... qu'est ce qu'il peux m'arriver de pire qu'être mort.

« Je suis désolée… »

Non mais... ne t'excuse pas... Il doit bien y avoir un raison a ton comportement. Elle est peut-être menacée. Lorsqu'elle dit ça je m'avance petit a petit sans essayer de la brusquer. Elle se met a nouveau a pleurer. Elle culpabilise tant que ça du fait d'être morte.. et de ne pas avoir pu s'occuper de moi. Mais elle n'y pouvais rien.

« Tu ne devrais pas me regarder… »

Mais... comment veux tu que je détourne le regard. A la base j'étais venu pour te demandé des réponse et de l'aide. Mais la j'ai juste envie de te prendre dans mes bras et de te consoler. Ce qui se passe actuellement ne fait aucun sens. Je la voie avec ses mains posée devant ses yeux. Après un petit passage plein de joie, elle s’était remise a pleurer. Peut être avait-elle enfin compris la situation

« Tu sait.. je ne t'en veux pas... »

Mais biensur que tu ne lui en veux pas, elle n'a rie fait de mal. Alors a l'avenir choisis mieux tes mots parce que la tu va finir par la blesser. Aller reprend toi.

« Tu viens enfin de comprendre la situation, et oui j'ai envie de te prendre dans mes bras... »

Voila tu es sur la bonne voie. Continue a la mettre en confiance. Oublie pas qu'elle doit sûrement encaisser autant de choc émotionnel que toi. Alors évite de faire l'imbécile, vas y retourne au combat champion.

« Tu as beau penser être le mal je serais la pour toi, te voir a nouveau la a mes cotés, me remplis d'un espoir que je n'avais jamais ressentit auparavant »

Bon en espérant que je ne vais pas trop l'effrayer avec toutes ces belles paroles... Elles venaient de mon cœur qui maintenant, malgré le fait que je sois mort commence a se remplir d'un espoir nouveau. Commence a se remplir de bonheur. On est enfin réunis maman ça faisais si longtemps je suis si heureux.
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Sally Whispers
Mar 5 Mar - 17:32
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La soirée d'intégration improvisée
Tellement que je ne sais pas si je suis encore pardonnable. Après tout, tu as tout donné pour moi, et je ne t’ai causé que des ennuis… j’en suis désolée, Roydon, si tu savais… je suis tellement, tellement désolée… Tu es là, autour de moi, je le sens. Je sens que tu souffres parce que mon cœur est déchiré. Est-ce par l’égoïsme de te vouloir à mes côtés ? J’espère avoir un peu plus évolué que ça… je pense… je pense que c’est parce que tu souffres. Tu sais, dans ce cas, nos cœurs connectés se partagent leur peine. Et en pensant ça je ne fais que couler plus de sang dans mon âme. Parce que, dans ce cas, tu souffres autant que moi, et cette idée m’est simplement insupportable… tu comprends ?

« Tu sais… »

De quoi parle-t-il ? Mes mains tombe de mes yeux bouffis, trempés de larmes. Tu es là, quelque pas plus près et je recule soudain, prise de frissons. Qu’a-t-il mal compris ? Je suis un monstre ! Il ne doit pas s’approcher !

« Je ne t’en veux pas… »

Pour Roydon ? Bien-sûre… il avait dû te prévenir, et les anges n’ont aucune rancune, pas vrai ? Pourquoi m’en voudrais-tu, alors ? Il est tombé… mais c’est peut-être ce qu’il cherchait… peut-être qu’il n’en pouvait plus de moi… alors j’aurais dû le voir… alors c’est encore plus de ma faute… à la force de cette idée, la vitesse de mes larmes augmente. A la force de cette idée, mes entrailles se tordent. A la force de cette idée, j’ai la sensation d’être transpercée de toute part par une centaine de sabres. J’ai mal, mal pour Roydon, pour toi, petit ange, pour ma mère et pour tout. Je ne fais qu’user l’âme des autres, les tuer sans rien faire d’autre qu’être moi. Je ne devrais simplement pas être…

« Tu viens enfin de comprendre la situation, »

Alors c’est ça… je suis désolée… tellement désolée… je ravale un sanglot. Je ne dois pas crier. Je ne dois pas appeler à l’aide. Je ne dois pas m’effondrer… tout ça… toute cette peine… c’est juste… c’est une punition que je mérite… je suis un monstre… le genre le plus terrible ! Je charme les gens, je les fais tomber dans mes sourires et ma souffrance, je les attire et je les détruis. Je suis la pire sorte de démon que ce monde puisse connaître. Je suis simplement affreuse. C’est ça que tu penses, sans doute… mais au fond, tu ne peux pas t’empêcher d’être pris d’affection…

« Et oui, j’ai envie de te prendre dans mes bras… »

Mes larmes accélèrent et je ne peux retenir quelques sanglots. Un petit cri sourd s’échappe, tandis que mes larmes s’étalent sur ma robe. Mon corps se secoue de tremblements. Je te fais déjà tellement de mal et je le vois. Tu es perdu et crispé, et tu te forces et tu as peur, et tu as l’air d’aller tellement mal… pourtant, tu as aussi été un monstre…. Pourtant, tu es devenu un ange… pourtant, je ne devrais pas faire tout ça… pourtant… pourtant… il ne voudrait pas que je te traite comme ça ! Personne ne le voudrait ! Parce que c’est tout moi ! C’est monstrueux ! C’est affreux ! C’est inhumain ! Je n’ai même pas de visage ! Celui que j’emprunte fait chavirer sans erreur toute personne qui me regarde ! J’ai mal… simplement, pour toi et pour Roydon et pour Shirley et pour Eloane et pour maman… pour tous ces gens à qui je m’accroche, que je poignarde par égoïsme… et je suis désolée parce que ce n’est pas le fond de mon âme que Roydon a vu… il a vu l’ange derrière le monstre…

« Tu as beau penser être le mal je serais là pour toi. »

Oui, toi aussi tu l’as entendu… c’est ce qu’il me disait… alors… je n’étais pas unique ? Il voyait bien que je pouvais aussi devenir quelqu’un de meilleur… il le pensait… il en était persuadé… alors pourquoi je suis toujours un monstre ? Je l’ai achevé… je l’ai attaqué et mon cœur a brisé le sien, tout simplement, avec ses griffes acérées et sa mâchoire puissante… il n’a fait qu’une bouchée de ses ailes maculées… alors maintenant il est loin de moi, tu sais, et tout ça, c’est de ma faute… il ne peut plus me voir et je suis condamnée à être face à son visage… je le vois pleurer et je sais sa peine et mon cœur saigne et mon âme se déchire puis ils inversent leurs rôles et je souffre… je ne sais plus quoi faire… j’ai trop mal… tu ne dois pas vivre ça…

« Te voir à nouveau là, à mes côtés, »

C’est ça, exactement ça… ça ne doit plus arriver, sinon je te briserais, je te ferais du mal… tu ne dois pas finir comme lui et laisser les gens t’attendre… je ne dois pas causer plus de peine… et pourtant… j’ai tellement envie de m’approcher et de pleurer à ton épaule… après tout, toi aussi, tu pourrais me couvrir de tes ailes et me réconforter. Mais toi, plus encore que lui, tu es sensible à mon mal. Tu ne me vois pas. Face à toi, je ne peux plus être, ne reste alors que le monstre… tant que je le sais je dois fuir… tu le sais… je dois partir, disparaître…

« me remplis d’un espoir que je n’avais jamais ressenti auparavant… »

Exactement, c’est très bien… tu dois espérer que je disparaisse simplement… après tout, les anges pensent au bien de tous… alors pourquoi mon cœur se brise comme s’il eut été fait de verre ? J’ai mal quand je t’entends souhaiter que je disparaisse… j’ai mal mais c’est pour punir mon égoïsme… je ne dois pas vouloir être près de toi…

« Tu as raison. »

Je dois partir, partir loin. Tu souris, maintenant que tu sais. C’est un sourire un peu déformé, mais on sait tous les deux que tout ira mieux comme ça, n’est-il pas ? Ainsi, tout est rentré dans l’ordre…

« Après tout, c’est mieux que tu vives loin de la douleur… »

C’est ce qu’il aurait voulu, j’en suis certaine. Je souris vaguement, dans une grimace, et les larmes roulent des joues à mes lèvres. Parfois, elles continuent leur course jusqu’à mon menton. Je sens que je souffre. Je sens qu’il n’est pas là. Mais je sens aussi qu’il voulait être le seul touché, que c’est le bon choix… je sens que tout va bien, si je décide de ne plus m’approcher de qui que ce soit… je sens que tout va bien, si je reste loin du monde.
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Mer 6 Mar - 15:02
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La soirée d'intégration improviséeCENTENAIRE Simon

Journée banale. Enfin, c’aurait pas dû être comme ça… mais là, draps en main, quand je les jette sur les cordes à linges, j’ai pas l’impression qu’on se prépare à faire la fête. Je demande à ma montre et… 13h40. Je grimace, tandis que Jacot accroche ses têtes d’oreillers avec le sourire. Je lève les yeux au ciel. Lui et Sylvelie ont l’air de bien s’amuser. Enfin, il accroche la dernière pince à linge. 13h45. Go ! Je fonce vers la porte et… merde !

Mon pied se prend dans quelque chose et je ne peux pas me rattraper. Je vois les yeux de Jacot grandir et Sylvelie se cacher la bouche. C’est mort. Je sens l’eau savonneuse s’immiscer dans mes vêtements, tandis que les deux bénévoles de la serpière se retournent. L’eau se répand lentement dans la petite cour, tandis que tout le monde reste immobile. Je bondis pour m’appuyer sur mes bras et sauver les meubles. Il est hors de question que je patauge !

On doit donc retourner dans la chambre, je dois me changer, je dois trouver quelque chose à me mettre qui ne soit pas couvert d’eau savonneuse. Mais quand on arrive devant la porte, une bénévole nous barre la route.

« Hors de question que tu rentres comme ça, Sisi. Tu vas mettre de l’eau partout ! »

Là, je me décompose simplement sur place. Toute ma vie s’effondre. Plus de fête, plus de filles. Mes yeux de chien battu ne lui font rien. Je m’effondre sur mes genoux. Je ne peux pas draguer comme ça ! Comment peuvent-ils me forcer à rester ainsi ?

Jacot me regarde de son petit air désolé. Il n’a pas l’air de savoir quoi faire. Sylvelie est tellement calme que je lui mettrais bien une droite. Mais là, je me ravise, tandis qu’elle prévoit mon sauvetage :

« Je vais finir mon travail. En attendant, Jean-Jacques, tu peux lui chercher des serviettes pour qu’il puisse aller se changer ? »

Jacot hoche la tête comme un robot. Mais là, gardienne-Julie-la-rabat-joie me toise de haut en bas. Elle a ce sourire du « tu ne fera pas la fête avec des jolies filles »

« Il a fait tomber le seau, il devrait éponger. »

Au regard désolé de la bonne sœur, je comprends qu’elle a raison. Je me tourne vers l’eau sur le sol, vers le seau de métal vide et vers les deux bénévoles avec leur serpière.


Après moulte péripéties, donc, je suis enfin libre. 13h54, j’entre dans le bâtiment. 13h58, j’arrive dans ma chambre. 14h00, j’ai choisi ma tenue. 14h02, je me suis rincé les cheveux. 14h03, je les ai séchés au plus vite. 14h05, je suis prêt. 14h07, je suis dans la salle. 14h10, tout est installé. Je soupire et m’étale comme un pacha sur la table, les cheveux encore humides.

« Tu devrais prendre une douche. »

Je jette un regard noir à Jacot. Je sais qu’il a raison, que mes cheveux risquent de devenir bizarre, mais là, j’ai pas le temps. De toute façon, je les ai rincés, donc tout va bien. Je ferme les yeux une seconde. Là, Jacot tousse et annonce :

« Fille. »

Je me redresse d’un bond et adopte la posture la plus cool du sciècle. Qui que ce soit, elle va tomber sous mon charme ! Heu… il n’y a personne ? Tandis que toute ma hype redescend, Jacot et la sœur éclatent de rire. Je réponds d’un grognement et sors mon Smartphone. Clairement, on n’a pas posé l’enceinte pour rien. Je lance la musique Pop, soucieux d’attirer les jolies filles. Le son ne pose pas de problème à la sœur. Tout va bien. On est posé quand j’ouvre un paquet de chips et que je commence à picorer. C’est là que tout bascule.

La poignée s’abaisse : quelqu’un s’approche, la soirée va enfin commencer. Je retiens ma respiration et regarde vers ladite porte qui s’entrebâille soudain. Dans un grincement, elle nous laisse deviner la courbe parfaite de notre première invitée. Je l’ai déjà vu, dans mes songes et dans ma vie. Elle est là, grande et belle, parfaite. Ses cheveux noirs la suivent dans une envolée royale. Sa robe a été sélectionnée avec tout le soin et le goût qu’on attend des meilleurs. Ses lèvres brillent de tentation à la lumière des néons. Je passe ma main dans mes cheveux et avale ma chips pas tout à fait déchiquetée. Pris d’une quinte de toux, je la perds des yeux.

Là, le charme se rompt et je grimace. Comment j’ai pu être aussi bête. Tintallë Thalos, ancienne pensionnaire que j’avais classé « intouchable », à l’époque déjà. Consciente de sa grande beauté, elle l’est tout autant de son puissant pouvoir de charme. Elle ne se laisse pas abuser facilement et toutes les attentions que je lui ai portées n’avaient servies à rien. Je sens que le sang me monte au visage. Tintallë, ma première peine de cœur, la première femme aussi demandée que moi. Tintallë que je ne courtiserais pas, plus, jamais. Je me souviens de mon cœur qui s’emballait à sa simple vue. Je me demandais pourquoi ça s’évanouissait si vite… je me demandais pourquoi ça s’évanouissait de moins en moins vite… je me demandais pourquoi ça finissait par ne s’évanouir qu’à demi.

Cachant mon visage en feu dans mon bras, je me laisse tomber théâtralement sur la table. Je l’entends qui s’approche, pourtant. J’entends la respiration de Jacot s’emmêler et se perdre. Il l’aime comme une amie, et il s’est toujours promis d’ignorer son pouvoir… le pauvre… comme s’il pouvait changer quelque chose à l’emprise qu’elle a sur tout le monde. Je ne résiste pas plus que lui et décale mon bras. Regardant vers le bas, je l’aperçois et mon cœur manque un battement. C’est une montée d’adrénaline dans tout mon corps et je ravale ma peur et toutes les peines que j’ai pu ressentir. Tintallë Thalos…

Je décale de plus en plus mon bras, me redressant, comme appelé par la douceur de sa peau. J’ai la sensation d’être capable de capturer la lune pour elle, de pouvoir rejoindre une armée et faire la guerre pendant des années et mourir de faim et arrêter de respirer. J’ai la sensation que mon cœur va sortir de ma poitrine. J’ai la sensation que, si elle m’accorde un brin de tendresse, je plairais plus qu’en séduisait toutes les autres femmes de la terre. J’ai la sensation qu’elle peut m’arracher à ma contemplation, en un sourire, et que je m’évanouirais.

Je déglutis difficilement, sans cesser de la regardée. Elle peut savoir ce qu’elle nous fait, mais elle n’a aucune idée de l’état dans lequel je me trouve aujourd’hui… je l’aime comme un fou. Je voudrais que le monde entier soit à son service, qu’elle brille au-dessus de tout d’une autre lumière… Qu’elle brille plus encore qu’elle ne brille déjà…

« Ti…Tintallë… »

Titi ? Comme le stupide canari ? Mais calme toi Jacot ! Je me tourne vers lui, pour lui indiquer son injure par le regard. Merde ! J’ai encore été eu ! Je grimace, impuissant. Je n’ai pas l’habitude d’être celui qui est mené par le bout du nez. Elle m’impressionne, la petite Tal. Je me tournerais bien vers elle, mais c’est une mauvaise idée. Je sais que je rougis et peut-être même que je tremble un peu. Mon cœur ne veut pas se calmer. Cette sensation de perdre le contrôle est grisante. Je crois que je ne m’en lasserais jamais… j’aime son pouvoir plus que je ne l’aime quand je la vois. C’est une drogue.

« Salut Tal. »

Je me contente de deux mots. Simple. Efficace. De toute façon, ce n’est pas moi qu’elle est venue saluer, alors plus serait déplacé… non ?

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Mer 6 Mar - 15:05
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Récapitulatif du cinquième tour :

Tintallë est saluée par Simon. Samui et Sally discutent.

Sixième tour :

14h35. Tous le monde dans la salle fixe Tintallë. Il est temps d'arriver.
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Samui
Ven 8 Mar - 0:09
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On peux dire qu’actuellement la situation est étrange, je suis face a ma mère en larme. Elle se rend pour le mal incarnée et en plus je suis presque sur d'être mort. Non mais a ce stade la je suis sur que je vais bientôt me réveiller. Après cette rapide réflexion, je la regarde. Je m stop dans ma petite avancée vers elle. Elle est la par terre continuant a sangloter. Moi qui pensais que mes mots allait la réconforter. Finalement elle se met a pleurer de plus en plus. J'en viens a être presque effrayé de dire quoi que ce soit. Pendant quelques secondes aucun mots n'arrive a sortir de ma bouche. Est-ce que je vais encore plus la faire pleurer... mais que faire je ne sais pas. J'attendais sa réponse avec impatience.

« Tu as raison. »

Oui, une parole censé, c'était peut être donc des larmes de joie. Je suis si heureux. On va pouvoir enfin revivre ensemble. Je vais pouvoir avoir une mère, une vraie. Même si c'est au paradis je m'en contrefiche. La vie me souris enfin. Enfin bon c'est plutôt la mort qui me réussis. Je continue alors a m'approcher d'elle lorsqu'elle lâcha ces mots.

« Après tout, c’est mieux que tu vives loin de la douleur… »

Comment ça ? Explique toi. Mais ce que tu dit n'a aucun sens. Depuis le départ tu te considère comme source de douleur, et moi je m'efforce de te faire comprendre le contraire. Je ne comprend pas comment tu as pu interpréter mes propos de cette manière c'est au dessus de mes forces. J'ai peur maintenant. Encore plus que tout a l'heure, qu'est ce que je vais bien pouvoir lui dire maintenant. Elle va encore déformer mes propos pour se rabaisser.

« Bon il faut croire que je ne suis pas très doué pour faire passer les messages, alors bon. Je ne sais pas qui t'as dit ça mais pour moi tu es plus une source d'espoir que de douleur »

Oula il va falloir que je me taise. Sinon je risque d'avoir des problèmes. Elle va se mettre a croire que j'inverse les mots espoir ou douleur. Non en vrai c'est impossible de suivre son schéma de pensée, il est beaucoup trop complexe est farfelu. Je m'avance alors vers elle et lui te ma main

« Est-ce que tu peux te relever il est peut-être temps d'aller a cette soirée d’intégration, tu veux bien m'y accompagner »

Oui après tous on est censé être venu faire la fête, ça doit bien faire 15 minutes qu'on parle, qu'on crie, qu'on pleure. Il serait peut-être temps de s'amuser. Et puis j'ai besoin de sucre pour me détendre la. Parce que mes nerfs commence a êtres a vif et je sais pas si je vais tenir longtemps.
On pouvais voir ses mains tremblées comme des feuilles en automne.
J'avais peut être aussi un peu peur de me faire repousser. Après tous je ne sais pas ce qu'il va encore lui passer par la tête. Mais j'essayerai de comprendre tous ça plus tard.
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Sam 9 Mar - 17:06
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Récapitulatif du sixième tour :

Samui et Sally discutent. Tintallë ne bouge pas...

Sixième tour :

14h40. Tous le monde dans la salle fixe Tintallë. Il est temps d'arriver.
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